mardi 25 mai 2010

La petite nouvelle...

Avant, celle qui régnait en maitre sur mon petit atelier, c'était Raymonde, ma machine à coudre. Un peu acariâtre, Raymonde mais relativement fiable et efficace. Seulement voilà. Raymonde est vieille et surtout ne sait pas tout faire. Raymonde n'aime pas le jersey. Raymonde fait le minimum. Une vraie tire au flanc ! J'ai donc décidé d'embaucher une petite nouvelle. Pas pour remplacer Raymonde. Non, ça je n'oserais pas. Non, une nouvelle pour l'aider un peu. Alors je vous demande à toutes de bien vouloir souhaiter la bienvenue à Pamela !
BONJOUR PAMELA !
Pamela, elle se la pète un peu avec ces 4 bobines et ces 2 lames, mais il faut reconnaitre que c'est une vraie bombe. Vous l'aurez compris, Pamela tiendra le poste (je l'espère avec brio) de surjeteuse ! ON L'APPLAUDIT clap clap
Aaaah une surjeteuse, j'en rêvais, mon peti mari m'a exaucé. Merci, merci chéri. Je t'aime.
J'ai fait les boutiques pour la trouver et j'ai bien écouté le topo que m'ont fait les vendeurs. Alors, pour celles que ça intéresse, le résumé :
La surjeteuse permet de surfiler les bords des tissus de façon très propre. Elle assemble, surfile et coupe dans un même temps. 
La surjeteuse peut avoir 4 ou 5 fils. (ça existe avec plus mais là c'est très très cher !). La 5 fils fait une chainette de plus et propose souvent le point de recouvrement. C'est ce que vous pouvez voir aux bas de vos tee-shirt en jersey, à savoir 2 coutures parallèles devant et un surfilage derrière. Il est bon de préciser que pour faire ce point, vous devez modifier l'enfilage de votre machine et que c'est assez laborieux, ce qui fait que les couturières préfèrent souvent avoir une surjeteuse ET une recouvreuse. Ces machines à 5 fils sont beaucoup plus chères (plus de 1000 euros).
Chez les 4 fils, certaines proposent un point de surfilage à 2 fils, ce qui présente un intérêt économique parce que les surjeteuse sont très gourmandes en fils et que les cônes sont assez onéreux.
Les prix vont de 400 à 1000 euros en moyenne. Ce qui différencient les machines c'est avant tout la facilité d'enfilage. Cela va du très compliqué à l'enfilage automatique par aspiration d'air (plus chère évidement).
Certaines machines proposent un point roulotté, pour les tissus légers (bordure de foulard, voilage) et la possibilité de faire des bordures ondulées en faisant varier le différentiel. Le passage d'un point à l'autre se fait par l'inclinaison d'une pièce ou par l'ajout d'une nouvelle et la manip peut être plus ou moins simple selon les modèles (important de se renseigner, à mon avis).
Autre point important, il semble que sur certaines machines les fils doivent être enfilés dans un ordre précis ce qui peut s'avérer être ennuyeux si un fils casse.
Voilà, je crois que j'ai tout dit et j'espère que cela pourra être utile à certaines d'entre vous.
Ah et moi ? Enfin Pamela ?
Eh bien Pamela est une Baby Lock blsx, elle a 4 fils, fait le point roulotté, le surjet 2, 3 ou 4 fils. Elle a un enfilage par filins assez simple, je crois. Et surtout Pamela attends de faire ces preuves ! Alors au boulot !

2 commentaires:

  1. Bienvenue, Pamelaaaa! Pressée de voir ce que tu as dans le ventre!

    RépondreSupprimer
  2. J'ai glissé un petit mot sur votre blog à l'occasion d'un tag ... si ça vous dit de continuer ... enfin vous êtes taguées quoi mais moi j'oblige personne !!
    ^__^
    A bientôt j'ai hâte de voir la suite !!

    RépondreSupprimer